
Non latin : Polygonum aviculare Famille : Polygonacée
Autres noms : Aviculaire, achée, herbe à cochons, herbe à pourceaux, herbe des saints Innocents, hermole, herniolle, traînante, tirasse, lis glané, lie-glane, traînasse, corrigiole, crépinette, herbe aux panaris, sanguinaire, tire-gorets, langue de passereau, herbe à cent nœuds centinode, trame, Fausse senille. Composition : acide silicique, tanins, flavonoïdes.
Mise en garde : contre indiqué avec un traitement anti-coagulant.
Parties Utilisées : Plante fleurie avec ou sans racines.
Récolte : Pendant la floraison
Floraison : Juin à Novembre Propriétés : Anti-inflammatoire
Antipolydipsique : calme la soif des diabétiques
Astringente
Dépuratif
Diurétique
Hémostatique
Reminéralisante
Tonique
Vulnéraire
Indications : Arthrite, Goutte, Rhumatismes
Catarrhes des voie respiratoires, Maladies pulmonaires
Diabète (comme adjuvent)
Diarrhée, Entérites, Dysenteries
Fatigue
Lithiases biliaires
Pertes blanches
Règles abondantes
Rétention d’urine, albuminurie, cystites, oligurie, lithiases urinaires
Troubles circulatoires : hémorragies, hémorroïdes, varices
Usages externes : Plaies, ulcères
La renouée des oiseaux est une plante très commune considérer comme une « mauvaise herbe », souvent on la piétines sans lui prête la moindre attention.
Et pourtant cette plante est une bonne astringente douce qui en permet l’usage prolonger. Et comme toutes les plantes communes est elle tombée dans l’oublie.
C'est une plante glabre ou pubérulente de 10 à 80 cm, à tige grêle, étalée diffuse ou dressée, striée, plus ou moins feuillée jusqu'au sommet. Les feuilles sont alternes, ovales, elliptiques ou lancéolées, planes, finement veinées en dessous, à gaine scarieuse et lacérée au sommet, striée d'environ 6 nervures. De mai à novembre apparaissent des fleurs minuscules par 1 à 4, subsessiles à l'aisselle des feuilles, bisexuées. Le fruit mesure de 2 à 2,5 mm ; il est trigone, légèrement strié, brun, de terne à vaguement luisant, dépassant à peine ou pas le périanthe.
On utilise surtout la plante entière avec ou sans racine parfois les feuilles et la racine récoltée fin octobre. Dioscoride la préconisait contre les crachements de sang, les hémorragies, le choléra, les diarrhées et la rétention d'urine. Elle est astringente. Douce, elle est utilisable en traitement prolongé, en décoction contre la diarrhée et la dysenterie. Le suc, hémostatique, agit contre les crachements de sang et les saignements de nez, les règles trop abondantes, les troubles circulatoires amenant hémorroïde, varices, phlébites. Diurétique, la plante agit contre le diabète, la glycosurie, contre les coliques néphrétiques, la gravelle et les maladies de la vessie (albuminurie, rétention d'urine). La renouée est un vulnéraire : c'est un excellent cicatrisant des plaies et blessures dont elle hâte la guérison. Le suc, étendu d'eau, calme les inflammations et est hémostatique sur les plaies qui saignent.
C’est une plante riche en silice, elle rentre dans la composition du fameux « Thé siliceux » mélange de 75 g de prêle, 150 g de renouée et 50 g de galeopsis, qui est reconstituant et un reminéralisant.
Utilisations : Décoction :
30 à 50 g de plante pour un litre d’eau. Bouillir 10 à 15 mn.
3 à 4 tasses par jour entre les repas.
Dr Leclerc :
faire bouillir 60 g de racines dans un litre d’eau jusqu'à réduction de moitié et ajouter 25 g de feuille de menthe fraîches et laisser infuser 20 mn.
Teinture :
15 gouttes 2 ou 3 fois par jour.
Vin :
50 g de renouée bouillis dans un litre de vin rouge.
Un verre à bordeaux 3 fois par jour. Comme astringent
Faire une décoction avec 75 g de plante dans un litre d’eau, réduire de moitié.
Mélanger avec un demi-litre de vin blanc.
Prendre 2 ou 3 verres à bordeaux. Comme diurétique
En usage externe :
Faire pour bouillir 75 g de plante dans un litre de vin jusqu'à réduction de moitié.
En compresse sur les plaies.
Cataplasmes :
Pour les plaies.