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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 10:01
Eau de Cologne antalgique n°1 :
Contre les douleurs rhumatismales, lumbago et sciatique
Formule de l’Herboriste
 

Menthol 2 g
Camphre 5 g
HE wintergreen 5 g
HE lavande vraie 1 g
Eau de Cologne fraiche q.s.p 500 ml

 

Mélanger le camphre et le menthol au mortier de porcelaine, ajouter les huiles essentielles. Triturer jusqu'à ce que le menthol et le camphre soient dissout.
Ajouter la préparation aromatique à l’eau de Cologne.

A utiliser en friction sur les parties douloureuses. On peut aussi imbiber un coton hydrophile de cette préparation et frictionner doucement la partie douloureuse.
Bien se laver les mains à après usage.

Nota : Utiliser une eau de Cologne fraiche aux agrumes (citron, orange) sans oléorésines (sans benjoin), non musquée, non ambrée. 



Eau de Cologne antalgique n°2 :
Contre les douleurs rhumatismales, lumbago et sciatique
Formule de l’Herboriste
 

 

Menthol 2,5 g
Camphre 5 g
HE wintergreen 5 g
HE lavande vraie 1 g
HE de baies de genévrier 1 g
Eau de Cologne fraiche q.s.p 500 ml

Eau de Cologne antalgique n°3 :
Contre les douleurs rhumatismales, lumbago et sciatique
Formule de l’Herboriste
 
 

Menthol 0, 5 g
Camphre 1 g
HE wintergreen 5 g
HE lavande vraie 0,5 g
HE de romarin à camphre 2 g
Eau de Cologne fraiche q.s.p 500 ml


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Published by L'herboriste - dans Formulaire de l'Herboriste
27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 09:41
 
Baume Siang Pure Blanc :
Formule Thaïlandaise modifiée par l’Herboriste
 
http://img4.hostingpics.net/pics/181480siang.jpg 


Menthol 12 g
HE de wintergreen 9 g
Camphre 8 g
Cire blanche 10 g
Paraffine solide 5 g
Huile de paraffine 4 g 

Dans un mortier triturer le camphre et le menthol.
Ensuite ajouter le wintergreen.
Mélanger bien pour homogénéiser.

Dans un autre mortier faites fondre la cire, la paraffine solide dans l’huile de paraffine.

Battre au pilon pour bien homogénéiser.
Quand le mélange commence à tiédir verser le mélange aromatique petit à petit dans la cire fondu et huile de paraffine et continuer à battre au pilon. Pour obtenir un baume homogène.
Mettre en pot avant complet refroidissement.

Le baume Siang pure est un autre baume réputé de la Thaïlande.
Son utilisation et ses précautions d’emplois sont similaire aux autres baumes, ainsi on l’emploi pour calmer les douleurs ostéo-musculaires et la fatigue, les piqûres d'insectes et entorses, il peut aussi être inhalé ou déposé sous le nez afin de décongestionner les voies respiratoires.

Nota : Alors j’ai testé ce baume sa richesse en menthol  (28%) en fait un puissant antalgique mais personnellement je réserve ce baume  pour les douleurs qui s’améliorent avec le froid en effet ce baume avec sa richesse en menthol crée un effet « froid » qui ne convient pas pour les douleurs qui s’améliorent avec la chaleur.
Ainsi je réserve ce baume pour les céphalées, migraine (une touche de baume sur les tempes), pour le nez bouché, pour les entorses, tendinites, épicondylites, périarthrites des épaules.

Attention : Ne pas appliquer sur les muqueuses, les yeux et une peau irritée.

Arrêter l'application si de l'inflammation, des démangeaisons ou des brûlures apparaissent. Ne pas appliquer sur des grandes surface mais localement.

Ne pas utiliser chez l'enfant.

 

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Published by L'herboriste - dans Formulaire de l'Herboriste
15 février 2014 6 15 /02 /février /2014 13:36
VEGEBOM :
Formule de l’Herboriste
 
 


Camphre 0,16 g
Menthol 0,09 g
HE d’eucalyptus globuleux 2, 42 g
HE de cajeput 0, 81 g
HE de cèdre 0, 16 g
HE de noix muscade 0, 16 g
HE de laurier noble 1,21 g
HE géranium rosat 1,5 g
HE matricaire 0,5 g
Huile de paraffine 5, 15 g 
Cire blanche 0, 91 g
Paraffine solide 11, 26 g
Vaseline 75, 67 g

Dans un mortier triturer le camphre et le menthol.
Ensuite ajouter les huiles essentielles.
Mélanger bien pour homogénéiser.

Dans un autre mortier faites fondre la cire, la paraffine solide, la vaseline dans l’huile de paraffine.

Battre au pilon pour bien homogénéiser.
Quand le mélange commence à tiédir verser le mélange aromatique petit à petit dans la cire et les huile fondues continuer à battre au pilon. Pour obtenir un baume homogène.
Mettre en pot ou en tube.

Nota : Formule analogue au Végébom du Dr Miot.

Le baume recommandé en cas de muscles endoloris, nez bouché et de peaux agressées ou abîmées. Contre les piqures de moustique et même comme répulsif de ces derniers.
Attention : Ne pas utiliser chez l'enfant de moins de 7 ans et chez les personnes épileptiques.

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Published by L'herboriste - dans Formulaire de l'Herboriste
7 février 2014 5 07 /02 /février /2014 11:30
    Baume du Singe Blanc :
Formule Thaïlandaise modifiée par l’Herboriste

http://img15.hostingpics.net/pics/521398singeblanc.jpg 
 


Camphre 11 g
Menthol 9, 5 g
HE de wintergreen 1, 5 g
HE d’eucalyptus globuleux 1, 5 g
HE d’écorce de cannelle de Ceylan 0, 4 g
HE de menthe poivrée 0, 35 g
HE de clou de girofle 0, 35 g
Huile de paraffine 15, 4 g  
Cire blanche 10 g

Dans un mortier triturer le camphre et le menthol.
Ensuite ajouter les huiles essentielles.
Mélanger bien pour homogénéiser.

Dans un autre mortier faites fondre la cire dans l’huile de paraffine.

Battre au pilon pour bien homogénéiser.
Quand le mélange commence à prendre verser le mélange aromatique petit à petit dans la cire fondu et huile de paraffine et continuer à battre au pilon. Pour obtenir un baume homogène.
Mettre en pot.

Nota : Pour obtenir un baume plus souple diminuer la cire et augmenter l’huile de paraffine et à l’inverse pour obtenir un baume plus dur augmenter la cire et diminuer l’huile de paraffine. Car certaines personnes préfères un baume ferme et d’autre plus souple.

Le baume du singe blanc est l’un des baumes le plus réputé de la Thaïlande. Un peu d’équivalent du baume du tigre en Chine.
Son utilisation et ses précautions d’emplois sont similaire à ce dernier, ainsi on l’emploi pour calmer les douleurs musculaires et la fatigue, les piqûres d'insectes et entorses, il peut aussi être inhalé ou déposé sous le nez afin de décongestionner les voies respiratoires.
Utilisé avant le sport il permet d'échauffer les muscles.

Attention : Il y a danger de réactions cutanées si une source de chaleur externe, comme un coussin chauffant, est ajoutée ou si recouvert d'un bandage.

Ne pas appliquer sur les muqueuses, les yeux et une peau irritée.
Arrêter l'application si de l'inflammation, des démangeaisons ou des brûlures apparaissent.

Ne pas utiliser chez l'enfant.

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Published by L'herboriste - dans Formulaire de l'Herboriste
29 septembre 2013 7 29 /09 /septembre /2013 08:50

Maladie virale, la grippe est souvent secondaire à une baisse de résistance de l’organisme et de ses défenses immunitaires, à la fatigue ou surmenage,  ou un déséquilibre organique plus profond.
Si la grippe est le plus souvent bénigne, elle peut cependant entraîner des complications parfois graves chez les sujets affaiblis : les très jeune enfants, les personnes âgées, les malades cardiaques, etc….  Donc pour ces cas un suivit médical est bien entendu recommander.

La grippe débute le plus souvent par une grande fatigue, des douleurs musculaires, un état de malaise générale avec souvent des céphalées parfois une gorge sensible et rouge. Ensuite apparaît de la fièvre et un catarrhe occulo-nasal , des troubles digestifs inconstants peuvent  accompagner  le tableau clinique.
Bien entendu la principale complication de la grippe est la surinfection bactérienne et là donc les symptômes s’accompagne de toux grasse avec expectoration.
 

En phyto-aromathérapie on utilise donc des plantes anti-infectieuses et antivirales, fébrifuges, sudorifique, expectorantes, adoucissantes, stimulantes générales et surrénalienne. Une régulation de la fonction hépato-biliaire, voire intestinale sera envisagée.


Traitement général :

HE de thym à thymol            1, 5 ml    T.M d’aunée

HE de cannelle                        1, 5 ml    T.M d’artichaut               aa qsp 125ml

HE de pin sylvestre                1, 5 ml    T.M de bourrache

HE de lavande vraie               1, 5 ml    
Alcool à 90°                               54 ml


Ou

HE de lavande                  1, 5 ml    T.M de cassis
HE de niaouli                     1, 5 ml   T.M de combretum             aa qsp 125 ml           
HE de cyprès                     1, 5 ml   T.M de buis     
HE d’eucalyptus glob.      1, 5 ml   
Alcool à 90°                        54 ml 


30 gouttes du mélange d’HE et 60 gouttes du mélange de T.M dans un grand verre d’eau.
10 mn avant les 3 repas.

Plus une cure de chlorure de magnésium.

Exemples d’infusions :
Parmi les nombreuses tisanes possibles


Tisane de sureau :
Mettre 50 g de fleurs de sureau pour un litre d’eau bouillante. Infuser 10 mn.
Boire 3 à 5 tasses par jour.
 

Tisane des 5 fleurs du Dr H. Leclerc :
Fleurs de lavande                10 g
Fleurs de souci                       5 g
Fleurs de bourrache              5 g
Fleurs de genêt                      5 g
Fleurs de pensée sauvage    5 g
Mettre 3 à 5 g du mélange par tasse. Infuser 10mn
Boire 3 à 4 tasses par jour voire plus suivant la gravité de l'infection.
Tisane sudorifique à prendre en cas de refroidissement et états grippaux.

Autre tisane des 5 fleurs diaphorétique :
Fleurs de lavande        10 g
Fleurs de souci             10 g
Fleurs de sureau          10 g
Fleurs de mauve          10 g
Fleurs de bourrache    10 g
Utilisation et dosage : idem que la précédente



Traitement local :

Cataplasmes sinapisées ou cataplasmes d’argile verte sur le thorax.
Bain de pied sinapisé.
Inhalation d’huiles essentielles.
Friction d’huiles essentielles sur le thorax voir : formulaire d’aromathérapie.



Conseils de l’herboriste :
Une période de repos est nécessaire avec une diète hydrique avec comme repas du bouillon durant les premiers jours. Avec reprise d’une alimentation solide progressive et légère au début.
Boire beaucoup et en cela les tisanes feront l’affaire,  un apport en vitamine C  est conseiller tisanes de cynorhodons ou jus fruits.

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Published by L'herboriste - dans Fiches Thérapeutiques
15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 10:22
http://img15.hostingpics.net/pics/778512polygonumaviculare.jpg

Non latin :
Polygonum aviculare
Famille : Polygonacée
Autres noms : Aviculaire, achée, herbe à cochons, herbe à pourceaux, herbe des saints Innocents, hermole, herniolle, traînante, tirasse, lis glané, lie-glane, traînasse, corrigiole, crépinette, herbe aux panaris, sanguinaire, tire-gorets, langue de passereau, herbe à cent nœuds centinode, trame, Fausse senille. 
Composition : acide silicique, tanins, flavonoïdes.

Mise en garde :
contre indiqué avec un traitement anti-coagulant.

Parties Utilisées : Plante fleurie avec ou sans racines.
Récolte :
Pendant la floraison
Floraison : Juin à Novembre
 
Propriétés :
 Anti-inflammatoire
Antipolydipsique : calme la soif des diabétiques
Astringente
Dépuratif
Diurétique
Hémostatique
Reminéralisante
Tonique

Vulnéraire
 
Indications :
Arthrite, Goutte, Rhumatismes
Catarrhes des voie respiratoires, Maladies pulmonaires
Diabète (comme adjuvent)
Diarrhée, Entérites, Dysenteries
Fatigue
Lithiases biliaires
Pertes blanches
Règles abondantes
Rétention d’urine, albuminurie, cystites, oligurie, lithiases urinaires
Troubles circulatoires : hémorragies, hémorroïdes, varices


Usages externes :
Plaies, ulcères

La renouée des oiseaux est une plante très commune considérer comme une « mauvaise herbe », souvent on la piétines sans lui prête la moindre attention.
Et pourtant cette plante est une bonne astringente douce qui en permet l’usage prolonger. Et comme toutes les plantes communes est elle tombée dans l’oublie.
C'est une plante glabre ou pubérulente de 10 à 80 cm, à tige grêle, étalée diffuse ou dressée, striée, plus ou moins feuillée jusqu'au sommet. Les feuilles sont alternes, ovales, elliptiques ou lancéolées, planes, finement veinées en dessous, à gaine scarieuse et lacérée au sommet, striée d'environ 6 nervures. De mai à novembre apparaissent des fleurs minuscules par 1 à 4, subsessiles à l'aisselle des feuilles, bisexuées. Le fruit mesure de 2 à 2,5 mm ; il est trigone, légèrement strié, brun, de terne à vaguement luisant, dépassant à peine ou pas le périanthe.

La renouée des oiseaux est une plante herbacée annuelle que l'on trouve très communément sur tout le globe. Elle croît dans les lieux cultivés ou incultes, là où elle est foulée aux pieds, sur les chemins, dans les pelouses maigres, entre les pavés, sur les graviers des cours, dans les décombres ou dans les champs, jusqu'à une altitude de 2300 m.
Son nom botanique de Polygonum viendrait du grec Polys : nombreux, plusieurs et Gonu : genoux la plante possédant des tiges noueuses chaque nœud ressemblant à un genou et du latin Aviculare qui signifie oiseaux, les graines étaient apprécier par ces derniers.
Au 1e siècle, Dioscoride et Pline la citent et quoique oubliée par la médecine dès le XVIIIe siècle, elle est restée la plante hémostatique des remèdes populaires.
On utilise surtout la plante entière avec ou sans racine parfois les feuilles et la racine récoltée fin octobre.
Dioscoride la préconisait contre les crachements de sang, les hémorragies, le choléra, les diarrhées et la rétention d'urine.
Elle est astringente. Douce, elle est utilisable en traitement prolongé, en décoction contre la diarrhée et la dysenterie. Le suc, hémostatique, agit contre les crachements de sang et les saignements de nez, les règles trop abondantes, les troubles circulatoires amenant hémorroïde, varices, phlébites.
Diurétique, la plante agit contre le diabète, la glycosurie, contre les coliques néphrétiques, la gravelle et les maladies de la vessie (albuminurie, rétention d'urine).
La renouée est un vulnéraire : c'est un excellent cicatrisant des plaies et blessures dont elle hâte la guérison. Le suc, étendu d'eau, calme les inflammations et est hémostatique sur les plaies qui saignent.
C’est une plante riche en silice, elle rentre dans la composition du fameux « Thé siliceux » mélange de 75 g de prêle, 150 g de renouée et 50 g de galeopsis, qui est reconstituant et un reminéralisant.

Utilisations : 
Décoction : 

30 à 50 g de plante pour un litre d’eau. Bouillir 10 à 15 mn.
3 à 4 tasses par jour entre les repas.

Dr Leclerc :
faire bouillir 60 g de racines dans un litre d’eau jusqu'à réduction de moitié et ajouter 25 g de feuille de menthe fraîches et laisser infuser 20 mn.

Teinture :
15 gouttes 2 ou 3 fois par jour.

Vin :

50 g de renouée bouillis dans un litre de vin rouge.
Un verre à bordeaux 3 fois par jour. Comme astringent

Faire une décoction avec 75 g de plante dans un litre d’eau, réduire de moitié.
Mélanger avec un demi-litre de vin blanc.
Prendre 2 ou 3 verres à bordeaux. Comme diurétique

En usage externe :
Faire pour bouillir 75 g de plante dans un litre de vin jusqu'à réduction de moitié.
En compresse sur les plaies.

Cataplasmes :

Pour les plaies.

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Published by L'herboriste - dans Plantes médicinales
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 21:02
http://img11.hostingpics.net/pics/176141houblon.jpg
Non latin :
Humulus lupulus
Famille : Cannabacée
Autres noms : Vigne du nord, salsepareille indigène, bois du diable, couleuvrée septentrionale. 
Composition : principes résineux, alcaloïde, huile essentielle.

Mise en garde :
A éviter lors de grossesse, hyperoestrogénie, cancers hormonodépendants à cause des ses effets œstrogéniques possible. Certains auteurs déconseillent le houblon dans les états dépressifs. Dermite de contact, migraines, somnolence possible chez les sujets sensible lors de la cueillette (maladie du houblon).

Parties Utilisées : Surtout cônes (fleurs femelles), lupulin, feuilles, racines
Récolte :
Les cônes en août-septembre
Floraison : Juin à Septembre
 
Propriétés :
 Anaphrodisiaque chez l’homme (anti-androgène)
Antispasmodique
Antiscorbutique
Antiscrofuleux
Apéritif, Stomachique
Diurétique, dépuratif, régénérateur sanguin
Galactogène
Hypnotique, sédatif génital
Fébrifuge
Oestrogénique
Sudorifique
Tonique amer
Vermifuge
 
Indications :
Adénites cervicales
Anémie, chlorose, convalescence, rachitisme
Dermatoses : dartres, eczémas, herpès, scrofule
Dyspepsies atoniques et nerveuses, inappétence, hyperacidité gastrique
Enurésie
Fièvres
Insomnies, nervosisme, excitabilité sexuelle
Insuffisance lactée chez la femme allaitante
Goutte
Lithiases
Lymphatisme
Ménopause
Parasites intestinaux
Pertes blanches
Scorbut

Usages externes :
Abcès  froids
Douleurs rhumatismales, goutte
Résolutif


A l’évocation du houblon évidemment, on associe la bière et on connais un peu moins ses propriétés médicinales non négligeables que l’on un peu oublié de nos jours.
Plante à tige souterraine vivace, émettant des pousses annuelles volubiles, feuilles découpées en lobes rappelant celle de la vigne, très velues et rugueuses à la surface inférieure de la feuille. La plante a des pieds mâles et des pieds femelles. Fleurs mâles à 5 sépales, 5 étamines, en grappes légères. Fleurs femelles disposées à l'aisselle de bractées ovales, rassemblées en cônes, ces bractées sont recouverte de petites glandes jaunâtres sécrétant une résine : le lupulin.

C’est une plante grimpante herbacée des zones tempérées de l'hémisphère nord, le houblon pousse à l'état sauvage dans des endroits humides et frais : haies ou bords de cours d'eau. Ses tiges atteignent 4 à 5 mètres de long. Son nom de vigne du Nord donné au houblon fait allusion à la forme de sa feuille semblable à celle de la vigne.

 Son nom botanique d’Humulus viendrait d’Humus signifiant terre, la plante si elle n’a pas de support rampe parterre. Quant à Lupulus dérivant de Lupus signifiant petit loup était le nom que Pline avait donné au houblon.
Usité pour la confection de la bière, le houblon a été surtout cultivé près des brasseries, dans le Nord de la France.
Le houblon était considéré à la fois comme tonique et calmant.
Dans l’Antiquité, Pline semble le seul à mentionner le houblon sous le nom de lupus salictarius mais comme légume plus que comme plante médicinale.
Au Moyen Age apparaît quelque référence thérapeutique sous l’impulsion de Sainte Hildegarde qui en fait un remède contre la mélancolie.
Matthiole, lui assigne des propriétés apéritives, dépuratives, détersives, laxatives, fébrifuges, vermifuges, diurétiques et emménagogues. Et les auteurs comme Lonicer, Bauhin lui emboîtent le pas.
Cazin déclare que le houblon favorise en premier lieu, la digestion, d’excite l’appétit et d’accroître la vigueur des appareils organiques, son usage prolongé active la circulation et les sécrétions et colore le teint.
Le Dr Bohon préconise le houblon pour combattre la formation d’acide urique.
Quand au Dr Leclerc, il écrit : en pathologie gastrique le houblon se comporte comme un utile frénateur de l’hyperexcitabilité réflexe, en même temps que comme bon stimulant des muscles et des glandes de l’estomac. C’est une arme à double tranchant qui peut combattre simultanément l’élément spasme et l’élément atonie. Ce dualisme en fait un précieux auxiliaire dans le traitement des gastropathies nerveuses, ce qu’on pourrait appeler le balancier qui permet de maintenir le juste équilibre des fonctions.
Le houblon est surtout un tonique amer et un sédatif. Mais aussi des recherches plus récentes ont démontrés ses effets oestrogéniques et anti-androgène qui en fait un anaphrodisiaque chez l’homme. Ainsi le houblon est prescrit dans la phytothérapie moderne en endocrinologie.

Utilisations : 
Infusion :

Infusion tonique
10 à 15 g de cônes par litre d'eau bouillante. Infuser 10 mn
3 tasses par jour avant les repas comme apéritive, tonique, stomachique diurétique.

Infusion sédative
40 g
de cônes par litre d’eau bouillante. Infuser 10 mn.
3 à 4 tasses par jour, dont une avant le coucher.

Décoction :

20 g de feuilles ou de racines par litre d’eau, bouillir 5 à 10 mn.
3 tasses entre les repas comme dépuratif et diurétique.

Teinture :

2 à 4 g pour jour.

Cataplasmes :

Cônes et feuilles, bouillis dans l’eau : contre la goutte, rhumatismes, abcès froids, ulcères
Cônes chauffés et mis dans un sachet appliqués sur les névralgies (lombalgies, sciatiques).

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Published by L'herboriste - dans Plantes médicinales
12 septembre 2013 4 12 /09 /septembre /2013 21:16
http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fa/261_Glechoma_hederacea_L.jpg

Non latin :
Glechoma hederacea
Famille : Lamiacée
Autres noms : herbe de Saint Jean, rondote, rondelette, rondette, couronne de terre, terrette, drienne, lierret, faux lierre, herbe du bonhomme, courroie de Saint Jean, gléchome, gléchome hédéracé. 
Composition : huile essentielle, résine, acide-phénol, flavonoïdes, sesquiterpènes, lactones diterpéniques, tanins.

Parties Utilisées
 : Parties aériennes fleuries
Récolte :
Pendant la floraison
Floraison : Mars à Mai
 
Propriétés :
 Anti-inflammatoire
Antispasmodique
Béchique, pectoral, expectorant
Diurétique
Stimulant des bronches
Stomachique
Tonique
Vulnéraire, résolutif
 
Indications :
Affections respiratoires : asthme, bronchite, toux, catarrhe, grippe
Affection urinaires : lithiases, hématurie
Atonie gastrique, brûlures d’estomac, gastrite, entérite
Leucorrhées
Usages externes :
Abcès, furoncle
Rhumatismes
 
Voici notre lierre terrestre, jolie petite plante qui est facile de trouver et de récolter et bien sur très efficace sur le plan médicinal. Une plante comme je les aime.
Le lierre terrestre possède des tiges rampantes sur lesquelles se forment çà et là des radicelles. Les tiges florifères longues de 5 à 25 cm sont dressées et portent des feuilles vert sombre parfois violacées, opposées, crénelées, longuement pétiolées et arrondies réniformes. De mars à mai et parfois même jusqu’en juin apparaissent les fleurs, bleu violacée pâle, rarement roses ou blanches, maculées de pourpre sur la lèvre supérieure. Elles se disposent par 2 à 5, en grappes, à l'aisselle des feuilles. Parfois il lui arrive de refleurir en automne. Leur fruit est ovoïde, brun et lisse, divisé en 4 parties égales. Il fait partie de la grande famille des lamiacées et comme la plupart des ses membres, il posséde une odeur aromatique caractéristique.
Le lierre terrestre  est une plante commune en Asie tempérée et partout en Europe, excepté dans les régions méditerranéennes. Il aime les sols humides des bois, des haies, des lisières de forêts, des prés, bords des chemins,  terrains vagues, pied des murs, pelouses et jusque sur les vieux arbres creux.
Son nom botanique Glechoma viendrait du grec Glêkhôn qui désignait la menthe pouliot et fut attribué gratuitement à cette espèce par Linné.
Quand à Hederacea il dérive du latin Hederaceum venant lui même de Hedera qui désigne le lierre grimpant. Effectivement son nom de lierre terrestre fait allusion à la ressemblance avec le lierre grimpant concernant sa « reptation ». Mais ces deux plantes non rien à voire botaniquement.
Le lierre terrestre fait partie des herbes de la Saint Jean. On en faisait des couronnes pour danser autour du feu d'où son nom d’herbe aux couronne ou de courroie de Saint Jean.

La médecine populaire utilise les parties aériennes dans les cas d'affections des bronches et des voies respiratoires, de toux, de grippe et d'asthme. Dès le haut moyen âge, le lierre terrestre figurait parmi les plantes médicinales usuelles. Un recueil de recettes émanant d'un monastère bénédictin de l'époque carolingienne (VIIIe et IXe siècles) le cite comme remède "contre toutes les fièvres". Sainte Hildegarde le recommande comme pectoral, antimigraineux et vulnéraire.
Jusqu'au XVIIIe siècle, les médecins l'utilisent volontiers dans les affections du tube digestif et des voies urinaires, son usage principal concernant les maladies des voies respiratoires.
Dans les campagnes, il était communément employé frais en cataplasmes pour soigner abcès, plaies et furoncles.
Le lierre terrestre est un décongestionnant respiratoire et un broncho-dilatateur efficace ; il est de surcroît antitussif. Il possède aussi des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et anti-rhumatismales. La plante est également reconnue pour ses vertus sédatives.
Elle est de plus considérée comme anti-diarrhéique, fébrifuge, anti-ecchymotique et fortifiante.
Le lierre terrestre est traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique de la toux et au cours des affections bronchiques aiguës bénignes.
 En usage externe, les infusés de lierre terrestre calment les inflammations cutanées et favorisent la cicatrisation des plaies. Les cataplasmes sont appliqués sur les hématomes.
Le lierre terrestre est astringent, adoucissant et régénérant.
Les extraits de lierre terrestre entrent par conséquent dans la composition de :
- shampoings et lotions pour cheveux gras à tendance pelliculaire mais aussi pour cheveux abîmés et fragiles
- masques astringents pour peaux grasses et mixtes
- crèmes adoucissantes pour les peaux sensibles
Dose d'utilisation cosmétique : 2 - 5 % (extraits).
Une décoction de lierre terrestre peut détacher et laver des vêtements sombres sans leur faire perdre leur couleur et l'on ravive les couleurs des tissus de soie en les lavant avec de l'eau de lierre terrestre.

J’utilise surtout le lierre terrestre lors affections respiratoires ou il peut remplacer l’hysope. J’associe parfois à d’autres plantes comme le thym, la mauve ou le pin.

Utilisations : 
Infusion : 

20 à 50 g de plante par litre d'eau bouillantes. Infuser 10 à 15 mn.
Boire 3 à 4 tasses par jour. Entre les repas.
Pour la bronchite chronique on peut remplacer l’eau par le lait avec 50 g de plante par litre.

Mélange pour bronchites, asthme, cystites (Dr Valnet) :
Millepertuis
lierre terrestre    à parties égales
Racine d’aunée
40 g du mélange pour un litre d’eau bouillantes. Infuser 10 mn.
3 tasses par jour avant ou entre les repas.

Décoction :
50 g à 80 g  de plante pour un litre d’eau, faire bouillir 10 mn.
Sous forme de compresse pour faire mûrir les abcès ou furoncle.

Suc de la plante fraîche :

40 à 60 g par jour, en deux ou trois prises comme pectoral et tonique.


Sirop :

On en fait également un sirop, qui a les mêmes indications à la dose de 40 à 60 g par jour, entre les repas :
Verser un litre d’eau bouillante sur 100 g de plante fraîche broyée.
Couvrir et laisser macérer 10 à 12 heures.
Presser et exprimer à travers un linge fin.
Faire bouillir une minute le liquide ainsi obtenu.
Ajouter un poids égal de sucre et faire cuire doucement jusqu'à consistance de sirop.
À garder dans un flacon bien bouché
.

Vin :
Faire macérer 40 g à 50 g de feuilles dans un litre de vin blanc, pendant 15 jours.
A utiliser comme diurétique, 2 verres par jour.

Alcoolature :
2 c. à café par jour.

Cataplasmes :

Pour les abcès et furoncles.

Huile :

Préparer comme l’huile de millepertuis voir ici.
En lotion ou en compresse sur les plaies et les ulcères, en enveloppement contre les bronchites et les crises de goutte.

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Published by L'herboriste - dans Plantes médicinales
11 septembre 2013 3 11 /09 /septembre /2013 18:39

Nom latin : Picea mariana, Picea nigra

Autre nom :Sapinette noire

Famille : Abiétacées

Partie de la plante distillée : Aiguilles

Composition :Monoterpènes 55 %(camphène, Alpha pinène 15 %, delta 3 carène, Esters terpéniques (Ac. de Bornyle30 - 37 %)


Propriétés :

Anti-infectieuse, anti-septique
Antitussive, expectorante, balsamique
Antispasmodique
Anti-inflammatoire

Fongicide, parasiticide
Hormon-like, cortisone-like

Tonique général 

Positivante

 

Indications :

Bronchite, catarrhe, sinusite

Mycoses cutanées, gynécologiques et intestinales

Parasitoses cutanées et intestinales

Acné, psoriasis, eczéma sec

Rhumatismes, arthrose

Asthénie profonde, épuisement

Hyperthyroïdie

Prostatites inflammatoires

Immunodépression

 

 

L’huile essentielle d’épinette noire est douée de propriétés hormonales qui la rendre intéressante en endocrinologie, elle stimule l'axe hypophyse-glandes-cortico-surrénaliennes et ainsi que l'axe hypophyse-ovaires. C'est une cortisone mimétique.

Ses propriétés sont donc : anti-inflammatoire, tonique général, neurotonique, antispasmodique mais aussi anti-infectieuse et antiseptique (bien que la cortisone soit pro-infectieuse). Donc quand la fatigue vous prend dès le lever matinal, appliquez 3 gouttes d’épinette sur chaque zone surrénale (au dessus des reins).

C’est donc une huile tonifiante qui sera salutaire dans les baisses de forme tant que physique que morale lors de convalescence, manque d’énergie, somnolence après le repas, etc….
Elle trouvera aussi son utilité lors d’infections respiratoires : toux, bronchite, sinusite, …
Ses propriétés anti-inflammatoires seront profitables lors des douleurs articulaires et rhumatismales.
 

Observations : Déconseillé aux enfants de moins de six ans.

   Déconseillé dans les trois premiers mois de la grossesse

   Irritation cutanée (dermocaustique) possible à l'état pur.

 

Applications thérapeutiques cutanées et internes (Dr Willem) :

Convalescence : 3 gouttes d'Epinette + 1 goutte de Thym saturéoïde. Masser la     zone des reins.  

Emphysème : 2 gouttes d'Epinette noire + Inule odorante + Hysope + Laurier noble. Sur support 3 fois par jour.

Asthénie physique : Appliquer 3 gouttes d'Epinette noire + 1 goutte de Cannelle + 1 goutte de Menthe poivrée en friction sur le bas du dos (au-dessus des reins).

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Published by L'herboriste - dans Huiles Essentielles
8 septembre 2013 7 08 /09 /septembre /2013 10:45

Nom latin : Thymus vulgaris o.p., s.b. linalol

Famille : Lamiacées

Partie de la plante distillée : Sommités fleuries, tige fleurie

Composants :Monoterpénols 60 à 80% (linalol), Esters terpéniques (acétate de linalyle)


 Propriétés :

Anti-infectieux doux dans le cas d'infections broncho-pulmonaires.

Anti-microbienne, fongicide (candida albicans), parasiticide (ascaris, oxyures, tænia, gale).

Immunostimulant pour les maladies infantiles à répétition.

Antitussif, expectorant.

Fortifiant général, stimulant des capillaires sanguins.

Neurotonique psychique (fatigue cérébrale).

Antalgique, rééquilibrant, antispasmodique.

Régularise l'appétit (inappétence, boulimie).

Vasodilatateur en application externe.  

 

Résumé des indications thérapeutiques :

Bronchites, asthme, tuberculose, sinusite
Infections urinaires et intestinales
Candidose
Fatigue nerveuse, dépression, anémies, violence, peur, claustrophobie
Obésité, régulateur de l'appétit
Vers intestinaux


Je mets déjà en garde sur le faites que le thym vulgaire à la particularité de donner différents chémotypes et par conséquent offre différentes huiles essentielles de thym avec des caractéristiques spécifiques à chacune, sans compter aussi qu’il existe aussi en plus des chémotype de thyms vulgaire différentes espèces de thyms. Il est donc primordial de bien vérifier l’espèce et le chémotype de l’huile essentielle que l’on achète.

Ici il s’agit de l’huile essentielle de thym à linalol, c'est une huile essentielle exceptionnelle, rare et précieuse qui est plus facile d’emploi que l’huile essentielle de thym à thymol parce qu'elle n'est pas hépato-toxique ni dermocaustique comme la plupart des huiles essentielles à phénol qui sont à utilisées avec précaution et qui exige une bonne connaissance des huiles phénolées.
Ainsi l’huile essentielle de thym à linalol est une des huiles essentielles de thym douces d’où aussi son nom de thym doux à linalol que l’on peut trouver. Et on peut l’utiliser chez l’enfant.
Comme toutes les autres huiles essentielles de thym, elle a des vertus antiseptiques et trouvera donc son utilité  pour soigner notamment les affections respiratoires et ORL.
Mais elle à aussi des propriétés antifongiques et parasiticides qui permettent de l’utilisée contres les champignons, oxyures, ascaris, ténia, etc...
L’huile essentielle de thym à linalol trouve aussi son indication dans diverses problèmes cutanés : eczéma, psoriasis, verrues, brûlures légères, furoncles, abcès, etc…
Elle stimule la digestion et aide à lutter contre les flatulences, les spasmes.
Ses propriétés stimulantes et positivantes, la rendent utile en cas de fatigue nerveuse.
 

Observations : il existe de nombreux chémotypes de Thyms vulgaires.

les Thyms à thymol et à carvacol aux propriétés anti-infectieuses très marquées mais dermocaustiques (voies cutanée et respiratoire déconseillées),

les Thyms à thujanol -4 (monoterpénols), antiviraux (mais risques de toxicité), Hormon-like (diabète), régénérateur hépatique remarquable,

les Thyms à linalol et les Thyms citronnés, plus doux et rééquilibrant,

les Thyms à géraniol (monoterpénol) : action neuro-tonique, anti microbienne, anti virale.

les Thyms à paracymène (Monoterpènes) : antalgique percutanée.


 Les différentes huiles essentielles de thym :
Thymus mostichina cineolifera : thym d'Espagne

 Anti catarrhale, expectorante
 

 Thymus saturéoïde borneol-carvacroliferum : thym saturéoïde

 Immunomodulante

 Anti hyper-gamma globulinémique

 Anti asthenique

 Aphrodisiaque
 

 Thymus  serpyllum : serpolet

   Antiseptique, antivirale

 Thymus vulgaris géranioliferum

 Antibactérienne majeure (mycoses, virus)
 

 Thymus vulgaris linaloliferum

 Fongicide (candida albicans)

 

 Thymus vulgaris paracymeniforum

 Antalgique à action percutanée

 

 Thymus vulgaris thujanoliferum

 Immunostimulante (Ig A)

 

 Thymus vulgaris thymoliferum
 Anti-infectieux puissant

 

 

Usage : voie interne. Voies cutanée (très dilué) et respiratoire. Emploi possible chez les enfants.

 

Danger : risque d'allergie.

 

Applications thérapeutiques internes (Dr Willem) :

 Fatigue après infections : 1 goutte de Thym à linalol + 1 goutte de Citron + 1 goutte d'Aneth sur un support. 3 fois par jour.
 

 Rhino-pharyngites des enfants : 1 goutte de Thym à linalol + 1 goutte de Ravintsara sur un support. 4 à 5 fois par jour.
 

 Toux des enfants : 1 goutte de Thym à linalol + 1 goutte de Cyprès sur un support.

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